el proyecto ep.t [paris.25] configuró un espacio autónomo insertado en el núcleo de la paris fashion week enero 2025. su arquitectura, desarrollada y tejida en sitio durante 10 días consecutivos, operó como un dispositivo físico, político y simbólico de interrupción crítica.
un sistema interior completo fue construido con malla electrosoldada y manta de cielo, materiales con carga cultural, simbólica y estructural. la malla, elemento industrial común en periferias urbanas, y la manta, textil asociado al patrimonio doméstico mexicano, fueron ensambladas mediante alambre recocido, generando una doble piel interior que recubrió muros y techos del espacio original.
la intervención no fue decorativa ni ornamental. se trató de una inserción forzada, deliberadamente expuesta en sus uniones, bordes, moños de acero y púa visibles. esta lógica de remate crudo operó como gesto de confrontación: una ocupación no neutral de un entorno dominado por estructuras eurocentristas, de moda, de capital y exclusión.
el tejido fue realizado manualmente, durante jornadas continuas de más de 15 horas diarias. esa acumulación de esfuerzo configura una densidad energética visible en el volumen resultante. la luz, filtrada por la manta, emana desde el interior, proyectando sombra y calor hacia afuera, invirtiendo las jerarquías tradicionales de iluminación en espacios de exhibición.
sobre la piel interior se instalaron seis bocinas model.1, dirigidas hacia el centro, construyendo una cámara acústica cerrada que reforzaba la idea de un cuarto dentro de otro cuarto: un espacio autónomo, replegado, deliberadamente separado de las lógicas de espectáculo, consumo y visibilidad acrítica.
la intervención acompañó un programa de exhibiciones y acciones activas durante 15 días, reuniendo a 117 colaboradores y más de 700 personas. su narrativa se posicionó como una respuesta colectiva, crítica y horizontal frente a los circuitos de validación, estética y representación dominantes. ep.t [paris.25] operó como espacio seguro y común, un entorno de comunidad temporal en el centro mismo del capital cultural europeo, activado desde lo independiente, lo precario y lo insurgente.
no es un lugar, es un intervalo.
un intervalo donde los sistemas devienen, no se definen.
una topología en expansión, un flujo sin fronteras,
donde los lenguajes son formas y las formas, crítica en acto.
aquí, lo temporal y lo permanente se disuelven;
lo local y lo global se desvanecen.
no hay líneas fijas ni estructuras predefinidas.
todo es fluido, en constante transformación,
reconfigurando su propio significado.
xpan no construye, cuestiona.
no define, crea espacios de devenir.
una intervención radical en el flujo del macrosistema,
donde cada acto es una fractura que abre nuevas posibilidades.
el proyecto no es un lugar, es un proceso.
un proceso que se activa, que transforma.
un espacio que no existe hasta que se habita.
ep.t [paris.25]
january 2025 — paris, france
the project ep.t [paris.25] configured an autonomous space inserted into the core of paris fashion week january 2025. its architecture, developed and woven on-site over 10 consecutive days, functioned as a physical, political, and symbolic device of critical interruption.
a complete interior system was built using welded mesh and manta de cielo, materials with cultural, symbolic, and structural weight. the mesh, a common industrial element in urban peripheries, and the blanket, a textile associated with mexican domestic heritage, were assembled with annealed wire, generating a double inner skin that covered the walls and ceiling of the original space.
the intervention was not decorative or ornamental. it was a forced insertion, deliberately exposing its joints, edges, visible steel bows, and barbs. this raw termination logic acted as a gesture of confrontation: a non-neutral occupation of a space dominated by eurocentric, fashion, capital, and exclusionary structures.
the weaving was done manually, during continuous sessions of more than 15 hours a day. that accumulation of effort generates an energetic density visible in the resulting volume. the light, filtered through the blanket, emanates from within, casting shadow and heat outward, inverting the traditional hierarchies of lighting in exhibition spaces.
six model.1 speakers were installed on the inner skin, facing the center, building a closed acoustic chamber that reinforced the idea of a room within another room: an autonomous, folded space, deliberately separated from the logics of spectacle, consumption, and uncritical visibility.
the intervention accompanied a 15-day program of exhibitions and active actions, gathering 117 collaborators and over 700 people. its narrative positioned itself as a collective, critical, and horizontal response to dominant circuits of validation, aesthetics, and representation. ep.t [paris.25] operated as a safe and common space, a temporary community environment at the very center of european cultural capital, activated from the independent, precarious, and insurgent.
it is not a place, it is an interval.
an interval where systems become, not define.
a topology in expansion, a flow without borders,
where languages are forms and forms, critique in act.
here, the temporal and the permanent dissolve; the local and the global fade.
there are no fixed lines or predefined structures.
everything is fluid, in constant transformation, reconfiguring its own meaning.
xpan does not build, it questions.
it does not define, it creates spaces of becoming.
a radical intervention in the flow of the macrosystem, where each act opens new possibilities.
the project is not a place, it is a process; a process that activates, transforms; a space that exists only when inhabited.
ep.t [paris.25]
janvier 2025 — paris, france
le projet ep.t [paris.25] a configuré un espace autonome inséré au cœur de la paris fashion week de janvier 2025. son architecture, développée et tissée in situ durant 10 jours consécutifs, a opéré comme un dispositif physique, politique et symbolique d’interruption critique.
un système intérieur complet a été construit avec de la grille soudée et de la manta de cielo, matériaux dotés d’une charge culturelle, symbolique et structurelle. la grille, élément industriel courant des périphéries urbaines, et la couverture, textile associé au patrimoine domestique mexicain, ont été assemblées au fil recuit, générant une double peau intérieure qui a recouvert murs et plafonds de l’espace d’origine.
l’intervention n’était ni décorative ni ornementale. il s’agissait d’une insertion forcée, délibérément exposée dans ses jonctions, ses bords, ses nœuds d’acier et ses pointes visibles. cette logique de finition brute a agi comme un geste de confrontation : une occupation non neutre d’un environnement dominé par des structures eurocentrées, de mode, de capital et d’exclusion.
le tissage a été réalisé manuellement, lors de journées continues de plus de 15 heures. cette accumulation d’effort configure une densité énergétique visible dans le volume résultant. la lumière, filtrée par la couverture, émane de l’intérieur, projetant ombre et chaleur vers l’extérieur, inversant les hiérarchies traditionnelles de l’éclairage dans les espaces d’exposition.
sur la peau intérieure ont été installées six enceintes model.1, orientées vers le centre, construisant une chambre acoustique fermée qui renforçait l’idée d’une pièce dans la pièce : un espace autonome, replié, délibérément séparé des logiques du spectacle, de la consommation et de la visibilité acritique.
l’intervention a accompagné un programme d’expositions et d’actions actives pendant 15 jours, réunissant 117 collaborateurs et plus de 700 personnes. sa narration s’est positionnée comme une réponse collective, critique et horizontale face aux circuits dominants de validation, d’esthétique et de représentation. ep.t [paris.25] a opéré comme un espace sûr et commun, un environnement communautaire temporaire au cœur même du capital culturel européen, activé depuis l’indépendant, le précaire et l’insurgent.
ce n’est pas un lieu, c’est un intervalle.
un intervalle où les systèmes deviennent, ne se définissent pas.
une topologie en expansion, un flux sans frontières,
où les langages sont des formes et les formes, de la critique en acte.
ici, le temporaire et le permanent se dissolvent ;
le local et le global s’estompent.
il n’y a ni lignes fixes ni structures prédéfinies.
tout est fluide, en transformation constante,
reconfigurant sa propre signification.
xpan ne construit pas, il questionne.
il ne définit pas, il crée des espaces de devenir.
une intervention radicale dans le flux du macrosystème,
où chaque acte est une fracture qui ouvre de nouvelles possibilités.
le projet n’est pas un lieu, c’est un processus.
un processus qui s’active, qui transforme.
un espace qui n’existe que lorsqu’il est habité.